Pour une Europe forte face aux crises

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Conseil européen Pour une Europe forte face aux crises

Le Conseil européen a scellé l’Union bancaire. L’accord sur le sauvetage des banques européennes en cas de faillite au sein de l’Union européenne (UE) a été qualifié d’énorme succès par la chancelière fédérale. En outre, l’UE entend renforcer à l’avenir sa coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense.

La chancelière fédérale Angela Merkel en discussion avec d’autres chefs d’État avant le début de la séance de travail

À l’ordre du jour du sommet figuraient la politique étrangère et de sécurité ainsi que l'Union économique et monétaire

Photo : Bundesregierung/Denzel

Des progrès ont également été réalisés sur le chemin d’ententes contraignantes pour la mise en place de réformes afin de parachever l'Union économique.

À l’issue de la première séance de travail du Conseil européen, la chancelière fédérale a salué l’accord trouvé par les ministres des Finances sur l’Union bancaire. Cet accord doit encore être approuvé par le Parlement européen. « Au cours des dix prochaines années, nous allons mettre sur pied un fonds », a expliqué Mme Merkel. Elle a souligné que, en attendant, les sources nationales ou le mécanisme européen de stabilité (MES) tel qu’il existe aujourd’hui devront être mis à contribution au besoin.

L’UE tire ainsi les leçons de la crise de la dette, protège les épargnants et empêche des actions de sauvetage onéreuses pour le contribuable.

Des décisions prises pour stimuler la croissance et l’emploi

Le Conseil européen s'est également penché sur la question de la poursuite de la coordination des politiques économiques au sein de l'UE. La chancelière fédérale a fait état d’un débat intense.

« Qui veut une Union économique et monétaire a besoin de plus de coordination en matière de politique économique », a déclaré Angela Merkel. Le Conseil européen entend utiliser la période jusqu’à octobre 2014 pour discuter des futurs accords entre la Commission et les États membres.

Il importe que les États membres traitent les recommandations de la Commission de manière plus responsable. « Dans le même temps, la voie sur laquelle nous nous engageons rend cette cohérence économique absolument essentielle pour pouvoir véritablement garantir une union monétaire globalement et durablement stable », a ajouté la chancelière.

Pleins feux sur la sécurité et la défense

Pour la première fois depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le Conseil européen s’est penché sur le dossier de la politique de sécurité et de défense commune (PCSD). Il a été question notamment d’un renforcement de la coopération en matière de défense.

« L’Europe peut coopérer beaucoup plus étroitement dans ce domaine », a déclaré la chancelière. « Nous pouvons mutualiser nos activités en matière d’armement mais surtout, nous devons mener une politique coordonnée à l’échelle mondiale ». Lors d’échanges avec le secrétaire général de l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), Anders Fogh Rasmussen, les États membres de l’Union européenne ont souligné que la politique de défense de l’UE devait être menée en concertation étroite avec celle de l’OTAN.

L’Allemagne a défendu l’idée que les États européens ne doivent pas intervenir de manière systématique. Il faut que d’autres institutions régionales puissent prendre le relais en matière de sécurité, par exemple en Afrique. C’est pourquoi les missions de formation jouent un rôle important.

Les chefs d’État et de gouvernement se sont entendus sur l’élaboration en commun d’un drone européen d’ici à 2025. Jusqu’ici au moins sept États membres, dont l'Allemagne, y participent.