Moins grande dépendance vis-à-vis des matières premières russes

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Des ouvriers entre des gazoducs

L'Allemagne importe beaucoup de gaz naturel de Grande-Bretagne et de Norvège

Photo : picture-alliance/ dpa

Dans certains pays de l'Union européenne, on constate une forte dépendance vis-à-vis du pétrole et du gaz russes, a déclaré Mme Merkel, à Berlin.

L'Europe entend agir de façon unie, a réitéré la chancelière à l'issue d'un entretien avec le premier ministre canadien Stephen Harper. Pour cela, il convient d'avoir également une nouvelle vision de l'ensemble de la politique énergétique.

« Certains pays de l'Union européenne dépendent très fortement des livraisons de matières premières de la Russie en matière de gaz et de pétrole », a souligné Angela Merkel, ajoutant que l’Allemagne n’est toutefois pas la première concernée par le problème. La dépendance de l'Allemagne aux importations de gaz naturel russe n'est que de 35 %. « Nous importons beaucoup de gaz naturel de Norvège et de Grande-Bretagne. Notre dépendance est donc loin d'être la plus élevée en Europe », a déclaré la chancelière. Cependant, il s'agit ici également d’arrêter des choix pour le long terme.

Pas de solution militaire

Angela Merkel a fait part de sa solidarité envers les pays partenaires d'Europe orientale, également dans le cadre de la clause d'assistance mutuelle du Traité de l'Atlantique Nord. Elle a également réaffirmé que l'Allemagne ne misait pas sur une solution militaire. C'est la raison pour laquelle « nous devons aussi faire preuve de détermination dans toutes nos actions », a souligné Angela Merkel.

Possibilité de sanctions supplémentaires

La chancelière est d'accord avec ses partenaires pour dire que l'occupation de la Crimée constitue une violation du droit international. L'objectif est de désamorcer la crise par des échanges. Si cette voie s'avère infructueuse et que la crise s'aggrave, des sanctions économiques seront prises. Cette troisième phase de sanctions a été adoptée par le Conseil européen le 21 mars.

« J'espère que nous n'aurons pas à prendre de telles mesures », a ajouté la chancelière à l'issue de son entretien avec M. Harper. Elle sait cependant que cette décision est également appuyée par des responsables économiques. L'activité économique a besoin de conditions fiables, comme l'ont clairement exprimé les acteurs économiques.

Début de la mission d’observation de l’OSCE

Le gouvernement fédéral se félicite expressément que la mission d'observation de l'OSCE ait pu commencer son travail en Ukraine. Cette mission a été adoptée par le conseil de l'OSCE pour une durée initiale de six mois et devrait comporter jusqu'à 500 observateurs. Les premiers observateurs sont déjà sur place en Ukraine.

Le mandat de la mission de l'OSCE comprend la collecte d'informations et la rédaction de rapports sur la situation sécuritaire, l'observation du respect des droits de l'homme, des libertés fondamentales et des droits des minorités, le contact avec les services locaux, régionaux et nationaux, la société civile, les groupes ethniques et religieux et la population locale, la promotion du dialogue sur place afin de diminuer les tensions et de favoriser une normalisation de la situation.

L'Allemagne soutient la mission avec une enveloppe d'un million d'euros environ, destinée à peu près pour moitié à des projets et aux observateurs détachés. L'Allemagne a nommé un grand nombre d'observateurs. L'OSCE se charge actuellement de désigner les membres de la mission.

L’objectif d’une Ukraine indépendante

La chancelière fédérale a décrit les efforts du gouvernement fédéral et de ses partenaires de façon claire en indiquant qu'ils visaient à permettre à l'Ukraine de prendre ses propres décisions politiques. Celle-ci doit être en mesure d'organiser des élections justes et de gérer ses affaires comme bon lui semble et comme elle le souhaite. Il s'agit là d'une exigence tout à fait normale et simple. »