Angela Merkel : dissuasion et dialogue

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Rôle de l'OTAN Angela Merkel : dissuasion et dialogue

La dissuasion et le dialogue sont pour la chancelière les deux principaux piliers de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). L'Allemagne s'est toujours engagée en faveur du dialogue avec la Russie. Dans le même temps, la présence de l'OTAN en Europe de l'Est doit être renforcée, a déclaré Mme Merkel à Berlin.

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Vue de l'extérieur du siège de l'OTAN à Bruxelles

La chancelière fédérale est convaincue que le travail de l'OTAN repose sur deux piliers principaux

Photo : Thomas Trutschel/photothek.net

Mercredi, en marge d'une conférence de presse avec la première ministre polonaise Beate Szydlo à Berlin, Angela Merkel a mis en évidence les deux principaux piliers de l'OTAN : la volonté de défendre, c'est-à-dire la dissuasion, et le dialogue. Ces deux éléments sont importants. « C'est pourquoi l'Allemagne s'est toujours engagée en faveur du dialogue avec la Russie également. »

Les manœuvres sont du ressort d'une alliance militaire

Les deux piliers font partie intégrante de l'actuelle politique de l'OTAN et « sont représentés de façon conjointe par le gouvernement allemand », a souligné la chancelière fédérale. Il reste dans le même temps « nécessaire de renforcer la présence de l'OTAN en Europe de l'Est ». C'est pourquoi l'Allemagne prendra également la responsabilité de l'un des quatre nouveaux bataillons de l'OTAN dans les pays baltes. Les manœuvres, a ajouté la chancelière, font partie intégrante de cet engagement. « Nous ne devons jamais cesser de tester la qualité de nos capacités. Cela fait tout simplement partie d'une alliance militaire. »

Le gouvernement fédéral en faveur de dépenses de défense plus élevées

Lors de la conférence de presse, Angela Merkel a également été interrogée sur les dépenses allemandes en matière de défense à l'avenir. La chancelière a rappelé que le gouvernement fédéral avait lui aussi soutenu la décision de l'OTAN de consacrer, à long terme, 2 % du produit intérieur brut de ses pays membres à la défense. Avec actuellement 1,2 %, l'Allemagne n'a pas encore atteint cet objectif. « Mais nous avons augmenté le budget de notre défense, ce qui est positif. Cela a été décidé collectivement au sein du gouvernement. »

L'Allemagne fait face à de nouvelles menaces, « notamment à celles présentes dans le voisinage de l'Union européenne ou aux menaces asymétriques telles que les attaques terroristes ». C'est pourquoi il est compréhensible que l'objectif commun de dépenses des pays membres de l'OTAN « ne puisse, à moyen et long terme, rester sur le papier, mais que nous devions nous en saisir. » C'est là une « position commune du gouvernement fédéral », a affirmé la chancelière.