« Nous voyons que les conditions mondiales changent de manière radicale et très rapidement, et nous devons répondre à ces nouveaux défis », a déclaré la chancelière fédérale, tant en ce qui concerne la défense d'une société fondée sur la liberté qu’en ce qui concerne la défense du libre-échange, mais aussi pour ce qui est des défis économiques représentés par la compétitivité croissante des pays émergents.

Une Union européenne qui agisse avec détermination et rapidité

Cela suppose une « cohésion interne » au sein de l’Union européenne, a poursuivi Mme Merkel. Chaque État membre doit savoir que l’UE n’apporte pas que des avantages mais qu’elle s’accompagne de responsabilités et de devoirs. « Nous avons besoin d’une Union européenne qui, dans les grandes questions auxquelles nous sommes confrontés, agisse avec détermination et rapidité », a-t-elle souligné.

Préparation du sommet de Malte

Mme Merkel s’est entretenue avec le président de la République française des sujets à l’ordre du jour du sommet européen de Malte. Le 3 février, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se réunissent en effet à La Valette pour un sommet informel. La dimension extérieure de la migration, notamment la route méditerranéenne centrale, ainsi que le futur rôle de l’UE seront au cœur de ce sommet.

Ensuite aura lieu au mois de mars, à Bruxelles, le Conseil européen ordinaire. Puis, le 25 mars, les dirigeants européens se réuniront à Rome à l’occasion du soixantième anniversaire du Traité de Rome.

Hommage aux victimes de l’attentat de Berlin

Après avoir été reçu par Mme Merkel, François Hollande s’est rendu avec elle sur la Breitscheidplatz pour se recueillir à la mémoire des victimes, morts ou blessés, de l’attentat du 19 décembre 2016. Avant de s’entretenir avec la chancelière allemande, le président français avait salué la solidarité manifestée par cette dernière lors des attentats commis en France.