Rendre l'Europe compétitive

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« Mini-sommet » en Suède Rendre l'Europe compétitive

Toutes les décisions à venir seront prises dans l'esprit européen, a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel à l'issue d'une rencontre avec le premier ministre britannique David Cameron, le premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt et le chef du gouvernement néerlandais Mark Rutte.

La chancelière fédérale Mme Merkel, le premier ministre suédois M. Reinfeldt, le premier ministre britannique M. Cameron et le premier ministre néerlandais M. Rutte lors de la conférence de presse de clôture

Conférence de presse commune à Harpsund : Mark Rutte, Angela Merkel, Fredrik Reinfeldt et David Cameron

Photo : Bundesregierung/Bergmann

Deux semaines après les élections européennes et deux semaines avant le Conseil européen qui se tiendra les 26 et 27 juin, la rencontre informelle en Suède s'est penchée sur la nouvelle orientation de la politique de l'Union européenne (UE) ces prochaines années. La chancelière fédérale s'engage en faveur d'un renforcement de la compétitivité, de davantage de croissance, du développement du marché intérieur et de la création de nouveaux emplois dans les technologies d'avenir et dans le secteur tertiaire de l’UE.

Continuer de moderniser l'Europe

Lors de la conférence de presse de clôture, les quatre chefs de gouvernement ont fait preuve d'une grande unité sur les sujets qui devront déterminer la politique européenne de demain.

« Nous avons besoin de renforcer notre compétitivité, nous avons besoin de réformes structurelles, nous avons besoin d'une consolidation budgétaire favorisant la croissance, nous avons besoin de poursuivre le développement du marché intérieur, en particulier dans le domaine de la mobilité des travailleurs », a déclaré la chancelière. Pour sécuriser le marché du travail, il faut à présent avant tout créer des emplois dans le domaine du numérique et dans le secteur tertiaire.

Le marché intérieur commun de l’énergie et le marché unique numérique étaient également à l'ordre du jour du « mini-sommet ». Les quatre chefs de gouvernement comptent sur l'accord de libre-échange prévu avec les États-Unis pour que d'importantes impulsions soient données dans le sens de la création d’emplois de part et d'autre de l'Atlantique.

Aucune décision sur les hauts postes de l'UE

Les quatre chefs de gouvernement ont souligné qu'avant de prendre des décisions ayant trait au personnel, il importait en premier lieu de définir les orientations de fond de la future Commission européenne. Il nous faut tout d'abord nous entendre sur le contenu de la politique que nous souhaitons poursuivre avant de pouvoir prendre des décisions concernant les nominations aux hauts postes, ont souligné d'un commun accord Mme Merkel et MM. Cameron, Rutte et Reinfeldt. Ils ont fait référence, à cet égard, à la procédure de désignation du futur président de la Commission européenne. Cette procédure est régie par l'article 17, paragraphe 7 du traité sur l'Union européenne après l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne.

Procédure de désignation du président de la Commission européenne - article 17, paragraphe 7 du traité sur l'Union européenne (TUE) :
« En tenant compte des élections au Parlement européen et après avoir procédé aux consultations appropriées, le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose au Parlement européen un candidat à la fonction de président de la Commission. Ce candidat est élu par le Parlement européen à la majorité des membres qui le composent. Si ce candidat ne recueille pas la majorité, le Conseil européen, statuant à la majorité qualifiée, propose, dans un délai d’un mois, un nouveau candidat, qui est élu par le Parlement européen selon la même procédure. »

Mme Merkel a souligné que les chefs d'État ou de gouvernement devaient à présent soumettre une proposition de nom au Parlement européen. « Si nous voulons procéder intelligemment, nous devons respecter le rôle de nos différentes institutions », a-t-elle déclaré. Les chefs de gouvernement sont « absolument certains » qu'ils auront ensuite besoin des voix du Parlement.

Les consultations qui s’imposent avec les différents chefs d'État ou de gouvernement et le Parlement européen sont actuellement conduites par le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, comme cela avait été récemment convenu par les 28 chefs d'État ou de gouvernement à Bruxelles.

Mme Merkel soutient M. Juncker

Le président de la Commission devrait être élu par le Parlement au plus tôt lors de la session plénière qui se tiendra les 13 et 14 juin. À Harpsund, la chancelière fédérale Angela Merkel a réitéré son soutien à Jean-Claude Juncker comme futur président de la Commission. Lors des dernières élections, ce dernier avait obtenu la majorité des voix en tant que tête de liste du Parti populaire européen (PPE).

Depuis le lundi de Pentecôte, la chancelière, invitée par le premier ministre M. Reinfeldt dans sa résidence d'été à Harpsund en Suède, s'est entretenue de l'avenir de l'UE avec son hôte ainsi qu’avec le premier ministre britannique David Cameron et le premier ministre néerlandais Mark Rutte.
Cette résidence d'été de Harpsund a été léguée en 1953 à l'État suédois en tant que « logement d'honneur du premier ministre en exercice ». Le domaine, situé à environ 130 kilomètres au sud-ouest de Stockolm, est régulièrement utilisé pour des séminaires gouvernementaux.
La demeure est connue comme maison d'hôtes pour les invités officiels étrangers, qui ont coutume de faire un tour en bateau avec le premier ministre sur le lac avoisinant. Cette fois-ci aussi, les invités ont eu ce plaisir.