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Conseil européen de Bruxelles Répondre aux crises internationales

Quels sont les thèmes abordés à Bruxelles cette fois-ci ? Les chefs d'État et de gouvernement veulent discuter des moyens de lutter contre les causes de départ. Ensemble, ils souhaitent coordonner leurs positions sur des questions de politique étrangère telles que les relations de l'UE avec la Russie concernant l'évolution de la situation en Syrie et le conflit en Ukraine.

Que voulons-nous atteindre ? L'Allemagne veut continuer de promouvoir la solution européenne en matière de politique migratoire. L'objectif est d'endiguer l'immigration illégale en Europe. Le deuxième point important à l'ordre du jour concerne les relations de l'UE avec la Russie.

Développement des partenariats sur les migrations avec des États tiers

Pourquoi est-ce important ? Pour endiguer l'afflux de réfugiés en Europe, les États de l'UE veulent conclure des accords de partenariat avec des pays d'Afrique. La chancelière fédérale s'engage depuis un certain temps pour la mise en place de partenariats sur mesure en matière de migration avec les principaux pays tiers d'origine et de transit. Elle fera un compte rendu de son voyage en Afrique lors du sommet.

Dans le cadre des partenariats, les participants s'engagent à travailler plus étroitement ensemble dans le domaine des questions migratoires. L'UE poursuit l'objectif de regrouper les activités de l'UE et de ses pays membres, et d'harmoniser la politique migratoire avec la politique de développement et commerciale. Les partenariats avec les principaux pays tiers d'origine et de transit doivent contribuer à sauver des vies humaines en haute mer, à amener les personnes à retourner dans leur pays, à créer des incitations pour que les migrants et réfugiés demeurent dans des régions proches de leur pays d'origine et à soutenir les pays tiers en matière de développement.

Qu'est-ce qui a été accompli jusqu'ici ? La Commission européenne a enregistré de premiers succès cette semaine. Le nombre de départs du Niger, pays de transit, en direction de l'Europe a reculé. Il a déjà été décidé de coopérer plus étroitement avec le Niger, le Nigéria, le Sénégal, le Mali et l'Éthiopie. 400 millions d'euros ont déjà été débloqués par l'intermédiaire du fonds d'affectation spéciale de l'UE pour l'Afrique. À la suite de cela, la Commission européenne a fourni 500 millions d'euros supplémentaires.

Quelles sont les prochaines étapes ? La Commission européenne veut mobiliser des investissements étrangers dans des pays tiers dans le cadre d'un nouveau plan d'investissement. 3,1 milliards d’euros y seront consacrés. Comme pour le plan d'investissement pour l'Europe, la Commission compte, par effet de levier, sur un total d'investissements de jusqu'à 31 milliards d'euros pour commencer.

Relations de l'UE avec la Russie

Pourquoi est-ce important ? La situation en Syrie et dans l'Est ukrainien nous oblige à être en dialogue avec la Russie. Il est désormais crucial de mettre un terme aux attaques aériennes syriennes et russes sur des personnes sans défense et des hôpitaux en Syrie. Dans la crise ukrainienne, il faut poursuivre les efforts afin de parvenir enfin à des avancées dans la mise en œuvre des accords de Minsk. Le gouvernement fédéral œuvre pour la poursuite du cessez-le-feu, pour la séparation des troupes et pour l’introduction de mesures en vue de la tenue d'élections dans le Donbass.

Quelles sont les prochaines étapes ? À Bruxelles, les chefs d'État et de gouvernement veulent discuter des relations entre l'UE et la Russie sans toutefois prendre de décision. La chancelière fédérale Angela Merkel et le président français François Hollande feront le récit des entretiens qu'ils ont menés à Berlin avec les présidents russe et ukrainien, MM. Poutine et Porochenko, au sujet de l'Ukraine et de la Syrie.

Mercredi soir, à l'issue de sa rencontre avec MM. Hollande, Porochenko et Poutine, Mme Merkel a déclaré : « Un miracle n'a pas eu lieu aujourd'hui. » Le fait qu'on ait pu se mettre d'accord sur une feuille de route en vue d'une solution pacifique qui puisse faire avancer le processus de Minsk représente un progrès, a-t-elle cependant ajouté.

La chancelière fédérale a toujours insisté sur le fait que les sanctions actuellement en vigueur contre la Russie ne représentent pas une fin en soi. Elles sont une réaction à l'annexion illégale de la Crimée et à la déstabilisation de l'Est ukrainien par la Russie, et elles continueront de s'appliquer tant que les causes de leur instauration persisteront. L'ensemble de mesures de Minsk a fixé des conditions claires en ce qui concerne l'élimination de ces causes.

Selon Mme Merkel, une « discussion très claire et ferme » sur la Syrie a eu lieu. Les bombardements sur Alep sont inhumains et constituent une « expérience atroce » pour la population, a-t-elle affirmé. La Russie a clairement la responsabilité d'user de son influence sur le président syrien Bachar Al-Assad. Il faut garder en tête les vies humaines sur place et l'avenir d'un processus politique, selon la chancelière.

Déroulement : Le sommet débute jeudi vers 16 heures. Le premier jour, les chefs d'État et de gouvernement discuteront de la mise en œuvre de la « feuille de route de Bratislava » ; ils aborderont également des questions migratoires et de politique étrangère. Pendant le dîner, la première ministre britannique Theresa May exposera en outre l'état du processus de « Brexit ». En soirée, la chancelière fédérale répondra aux questions des journalistes lors d'une conférence de presse. Vendredi, deuxième jour du Conseil, il sera question de politique commerciale et de thèmes économiques. Le Conseil européen se terminera vers midi avec une conférence de presse de clôture.

Un bon avenir pour l'UE

Quelles sont les prochaines étapes ? Réunis à Bratislava après le référendum britannique sur la sortie de l'UE, les chefs d'État et de gouvernement des 27 États membres s'étaient entendus sur une feuille de route. Ils avaient lancé un processus de réflexion sur le renouvellement de l'UE et ils souhaitent arriver à des résultats d'ici au 60eanniversaire de la signature des Traités de Rome, en mars 2017. La présidence slovaque informera à présent les participants de l'état d'avancement du processus.

Il est important pour l'économie que soit promu le commerce extérieur de l'UE avec des États non membres de l'UE. Les chefs d'État et de gouvernement se pencheront sur la politique commerciale et discuteront du Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (PTCI/TTIP) et de l'Accord économique et commercial global (AECG). L'accord de libre-échange avec le Canada doit être signé lors du sommet UE-Canada des 27 et 28 octobre. Des projets importants du marché intérieur, tels que la mise en œuvre du marché unique numérique et du marché des capitaux, seront également abordés lors d'une discussion portant sur des thèmes économiques.