Pas d’accord dans la crise de la dette

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Grèce Pas d’accord dans la crise de la dette

La réunion des ministres des Finances de la zone euro sur le dossier de la dette grecque s’est soldée lundi soir par un échec. Athènes a jusqu’à vendredi pour réfléchir. Mais c’est à peu près tout ce qui est possible, a déclaré le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem.

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À l’issue des consultations du Conseil Affaires économiques et financières (ECOFIN) à Bruxelles, le ministre fédéral des Finances Wolfgang Schäuble a fait remarquer que l’essentiel était que la Grèce décide si elle veut en fait ce programme.

Le plan de redressement actuel s’achève le 28 février. Jusqu’à maintenant, la Grèce n’a pas présenté de demande de prolongation.

Concernant toutes les spéculations, M. Schäuble a dit clairement : « Nous n’avons pas besoin en premier lieu que la Grèce fasse la demande de prolonger le programme ; ce qui est déterminant, c’est qu’elle doit prendre des engagements clairs, vérifiables et crédibles quant à son intention de remplir les exigences fixées dans le cadre du programme, si ce n’est d’ici fin février, du moins dans un délai dont on pourra discuter. »

Le ministre allemand a rappelé que l’Eurogroupe avait déjà prolongé une fois le programme d’aide, à la demande de la Grèce, en décembre dernier. Et il a poursuivi en disant que « prolonger le programme n’a de sens que si l’on a l’intention de s’y conformer ».

Possibilité d’une nouvelle réunion

Le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem s’est montré prêt théoriquement à organiser une nouvelle réunion si la Grèce demande une prolongation. « On peut encore utiliser cette semaine, mais pas plus », a-t-il déclaré après l’échec des négociations.

La dette grecque envers les pays partenaires et les institutions de l’Union européenne s’établit approximativement à 220 milliards d’euros :

  • Les prêts des États membres s’élèvent à 52,9 milliards d’euros, dont 15,2 milliards d’euros fournis par l’Allemagne.
  • La Grèce bénéficie de 141,9 milliards d’euros apportés via le Fonds européen de stabilité financière (FESF), auxquels vient s’ajouter un report de paiement d’intérêts à hauteur de 1,8 milliard d’euros.
  • Les Grecs doivent environ 22,8 milliards d’euros au Fonds monétaire international (FMI).