Partenaires dans le règlement des problèmes politiques mondiaux

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Theresa May à Berlin Partenaires dans le règlement des problèmes politiques mondiaux

L’Allemagne et le Royaume-Uni souhaitent poursuivre leur coopération étroite et empreinte de confiance même après le vote en faveur du Brexit. Angela Merkel et la première ministre britannique Theresa May l’ont assuré avant leur entretien bilatéral à Berlin.

Temps de lecture: 3 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel reçoit la première ministre britannique Theresa May à la Chancellerie fédérale

Angela Merkel et Theresa May ont discuté notamment de la politique des réfugiés et de la situation économique en Europe

Photo : Bundesregierung/Denzel

La situation économique en Europe et la politique des réfugiés ont fait partie des sujets abordés lors de cette rencontre.

« Une bonne occasion d’échanger nos points de vue – soyez la bienvenue à Berlin, Theresa ! » C’est en ces termes que Mme Merkel a accueilli la chef du gouvernement britannique. Leur entretien, qui suivait une réunion à six des chefs d’État et de gouvernement, devait porter sur des questions « qu’il nous faut régler ensemble dans l’Union européenne », avait souligné la chancelière allemande, avant de bien insister sur le fait que les Britanniques étaient des partenaires importants pour régler de nombreux problèmes politiques mondiaux.

Pendant la visite du président américain Barack Obama, une rencontre de six chefs d’État et de gouvernement avait également eu lieu à la Chancellerie fédérale. Participaient à cette « réunion à six », outre M. Obama et Mme Merkel, hôte de la rencontre, la première ministre du Royaume-Uni Theresa May, le président de la République française François Hollande, le président du gouvernement du Royaume d’Espagne Mariano Rajoy et le président du Conseil des ministres italien Matteo Renzi.

Pas de « Brexit » au menu

Il ne sera pas question du Brexit étant donné que l’on veut attendre la demande de retrait du Royaume-Uni conformément à l’article 50 du Traité sur l’Union européenne, demande annoncée pour mars 2017. Mme Merkel a bien mis les choses au point face à son invitée britannique, précisant qu’il incombait maintenant aux Britanniques de déposer cette demande.

Theresa May a déclaré quant à elle que son gouvernement était sur la bonne voie pour engager ce processus au printemps prochain afin que la sortie du Royaume-Uni puisse se faire de façon ordonnée et sans heurts. Elle a ajouté que Londres travaillait à une solution qui serait tant dans l’intérêt de son pays que dans celui de ses partenaires européens.

Une mission commune : lutter contre les causes profondes des migrations

Angela Merkel avait indiqué vouloir aborder avec son interlocutrice des questions relatives aux migrations et au partenariat avec le continent africain. Autre sujet au menu de la rencontre : la situation économique en Europe et dans le monde. Dans ce contexte, la chancelière allemande a évoqué la présidence allemande du G20, qui commencera le 1er décembre. Il a également été question de l’OTAN.

Selon Theresa May, le Royaume-Uni soutient tous les efforts déployés par l’Union européenne pour supprimer, dans les pays d’origine, les causes de départ des populations. Le terrorisme de l’organisation « État islamique », la guerre en Syrie et les relations avec la Russie constituent, à son avis, également des enjeux auxquels l’on ne peut faire face qu’ensemble.

Condamnation des atrocités commises à Alep

Les six chefs d’État et de gouvernement ont été unanimes à condamner les atrocités de la guerre commises en particulier dans la ville d’Alep, a déclaré Mme May. Selon elle, il faut maintenir la pression sur la Russie tout comme la possibilité d’appliquer des sanctions à l’encontre de ceux qui violent le droit international humanitaire.

La chef du gouvernement britannique a remercié Mme Merkel d’avoir pris l’initiative de cette réunion à six, ajoutant que cette rencontre avait été l’occasion de remercier le président américain pour sa coopération pendant les huit dernières années. Mme May a dit espérer qu’il sera encore possible après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne de se rencontrer dans un format tel que cette réunion à six, ainsi que dans le cadre du G20, du G7 et de l’OTAN, pour discuter de manière approfondie des dossiers actuels de la politique mondiale et de la sécurité.