Lutte commune contre les filières de passeurs

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Matteo Renzi à Berlin Lutte commune contre les filières de passeurs

Pour lutter contre les filières de passeurs, la chancelière a proposé des missions germano-italiennes destinées à la formation des forces de sécurité libyennes en Tunisie. L'Allemagne et l'Italie ont un « très grand intérêt » à ce que la Libye redevienne progressivement une entité étatique stable, a déclaré Mme Merkel.

Temps de lecture: 2 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel et le premier ministre italien Matteo Renzi lors d'une conférence de presse commune

Tout comme Mme Merkel, M. Renzi plaide en faveur d'une solution européenne commune dans la crise des réfugiés

Photo : Bundesregierung/Denzel

« Nous devons combattre l'illégalité et ouvrir la voie à la légalité », a réitéré la chancelière fédérale Angela Merkel à l'issue d'un entretien avec le premier ministre italien Matteo Renzi. Pour réduire durablement l'afflux de réfugiés, la chancelière a évoqué comme autres points importants la lutte des causes des migrations, la protection efficace des frontières maritimes de l'UE ainsi que la mise en œuvre du plan d'action UE-Turquie.

Schengen ne doit pas échouer

Mme Merkel et M. Renzi ont mis en garde contre un échec des accords de Schengen. « Si l'Europe renonce à Schengen, cela signifie qu'elle renonce à elle-même », a indiqué M. Renzi. L'Italie fait tout son possible pour assurer la sécurité des réfugiés. Tous les migrants ont été entre-temps enregistrés, et des empreintes digitales ainsi que des photos ont été prises.

Concernant la participation italienne aux trois milliards d'euros promis par l'UE à la Turquie, M. Renzi a assuré que son pays apporterait sa contribution financière. Rome attend encore cependant des réponses de la part de la Commission européenne à ce sujet. Le chef du gouvernement italien a rappelé que des années durant, il avait semblé que le problème des réfugiés était un problème uniquement italien. « Aujourd'hui, nous savons que c'est un problème européen. »

Succès de la politique de réforme italienne

Mme Merkel et M. Renzi ont souligné les bonnes relations entre les deux pays. La chancelière a félicité son homologue italien pour la conduite réussie de la politique de réforme menée en Italie, en particulier concernant le marché de l'emploi et les réformes structurelles générales. L'Italie traverse une phase de réforme et elle poursuivra sur cette voie, a déclaré M. Renzi. Il a insisté : « Nous sommes convaincus que cette voie est la bonne. »

Par ailleurs, nous sommes tombés d'accord pour « renforcer et redynamiser » à nouveau la coopération bilatérale, a souligné la chancelière. Dans ce contexte, les deux pays organiseront une conférence sur l'usine connectée, qui se tiendra en Allemagne cette année et en Italie l'année prochaine, et ils accéléreront respectivement le processus de numérisation industrielle. Les deux chefs de gouvernement ont fait référence à l'année 2017, durant laquelle l'Italie assumera la présidence du G7 et l'Allemagne celle du G20. Ce sera une belle occasion de se concerter sur les thèmes à inscrire à l'ordre du jour de ces événements, a souligné la chancelière.

Renforcer l'Europe ensemble

M. Renzi a ajouté que l'Italie n'était plus le problème de l'Europe et qu'elle s'était acquittée de ses tâches. Il s'est positionné contre les mouvements populistes en Europe, invitant à y faire front. La croissance économique est nécessaire pour y parvenir, a-t-il dit. L'Europe doit de nouveau être fière d'elle et de son passé.

Concernant une possible sortie de la Grande-Bretagne de l'UE, la chancelière fédérale a expliqué que l'Allemagne tout comme l'Italie « souhaitaient faire tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir la Grande-Bretagne au sein de l'UE ».