Les partenaires orientaux importants pour l’UE

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Angela Merkel à Bruxelles Les partenaires orientaux importants pour l’UE

Lors du sommet du Partenariat oriental, Angela Merkel a souligné l’importance des relations avec les voisins orientaux de l’UE. La coopération économique et le dialogue politique étaient au cœur de la rencontre. La chancelière s’est entretenue avec le Président Porochenko du conflit en Ukraine.

À son arrivée à Bruxelles pour le sommet du Partenariat oriental, la chancelière fédérale fait une déclaration devant la presse.

Angela Merkel : l’Allemagne « remplira pleinement » ses obligations et « s’engagera activement ».

Photo : Bundesregierung/Denzel

À l’issue des entretiens menés à Bruxelles, la chancelière fédérale s’est félicitée de la bonne occasion offerte par le sommet de discuter avec les partenaires orientaux. Ce dernier a permis de voir comment pourraient fonctionner des coopérations et comment se présente la situation politique dans les différents pays. Mme Merkel a jugé « bonne » la coopération dans divers projets. À titre d’exemple, elle a mentionné la sécurité, la cybersécurité, les infrastructures de transport, la recherche et le développement ainsi que la coopération numérique.

Des représentantes et représentants des 28 États membres de l’UE ainsi que des institutions européennes étaient réunis à Bruxelles pour discuter avec les six partenaires orientaux : l’Ukraine, le Bélarus, le Moldova, la Géorgie, l’Arménie et l’Azerbaïdjan.

Des relations importantes

« Les relations entre l’Union européenne et ses voisins orientaux revêtent, bien entendu, une grande importance pour nous », a souligné Mme Merkel dès son arrivée à Bruxelles. « D’une part, il nous intéresse – et nous émeut aussi naturellement - de savoir comment vont les habitants de ces pays et quels sont les développements démocratiques. D’autre part, le voisinage a toujours aussi beaucoup à voir avec notre propre sécurité. »

La chancelière fédérale s’est entretenue avec le président ukrainien, Petro Porochenko, notamment du conflit dans son pays. « Nous étions tous les deux d’accord sur le fait que le processus de Minsk avance très lentement, mais que nous le poursuivrons », a-t-elle noté.

Rapprochement avec l’UE

Depuis son premier sommet en 2009, le Partenariat oriental offre à ses six pays membres des possibilités de se rapprocher des valeurs et des normes de l’Union européenne. Des progrès notables ont été réalisés au cours des dernières années.

Des accords d’association ont, par exemple, été conclus avec la Géorgie, le Moldova et l’Ukraine. Depuis 2017, les Ukrainiens et les Géorgiens peuvent entrer sans visa dans l’UE, ce que les Moldoves peuvent déjà faire depuis 2014. Un accord de partenariat a été signé avec l’Arménie en marge du sommet.

« Au fil des années, nous avons trouvé des moyens de permettre à chaque partenaire de réaliser ce qui est important, approprié et possible pour lui dans sa situation politique spécifique », a relevé la chancelière.

Le gouvernement fédéral reste opérationnel

Interrogée par les autres chefs d’État et de gouvernement au sujet du gouvernement intérimaire en Allemagne, la chancelière a répondu que « nous remplirons bien entendu pleinement nos obligations à l’échelon européen et nous engagerons activement ». En ce qui concerne les décisions nécessaires, le gouvernement conserve sa capacité d’action pendant la période où il gère les affaires courantes. « Il est très important à mes yeux que nous puissions aider maintenant à aller de l’avant en Europe », a bien insisté Mme Merkel avant d’ajouter : « la journée d’aujourd’hui a fourni un bon exemple en ce sens ».

Carte représentant les pays du Partenariat oriental avec les grands thèmes : dialogue politique, coopération pratique, soutien aux réformes

Les thèmes du sommet

Photo : Bundesregierung

Développer la coopération

Concrètement, le sommet de vendredi a permis d’examiner comment renforcer la coopération dans les quatre domaines prioritaires convenus à Riga :

  • une économie plus forte : développement économique et amélioration des débouchés commerciaux,
  • une gouvernance plus forte : renforcement des institutions et de la bonne gouvernance,
  • une connectivité plus forte : amélioration des interconnexions, notamment dans les secteurs des transports et l’énergie
  • une société plus forte : accroissement de la mobilité et des contacts entre les personnes.

Le Partenariat oriental est un projet de l’Union européenne qui s’inscrit dans le cadre de la Politique européenne de voisinage. Présenté à Bruxelles le 26 mai 2008 lors du Conseil Affaires générales et Relations extérieures, il a été adopté par le Conseil européen en décembre 2008. Le sommet initial s’est tenu à Prague le 7 mai 2009. Les sommets suivants ont eu lieu à Varsovie en 2011, Vilnius en 2013 et Riga en 2015. Le sommet de Bruxelles avec le Partenariat oriental est donc le cinquième de la série. Le Partenariat oriental n’est pas lié à une perspective d’adhésion à l’UE.