Le gouvernement fédéral prend acte de la votation suisse sur la limitation de l’immigration et en respecte l’issue. Ce vote pose néanmoins des « problèmes considérables », a déclaré, à Berlin, son porte-parole Steffen Seibert.
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Les relations étroites qui lient la Suisse à l’Union européenne (UE) apportent un grand bénéfice de part et d’autre, a souligné M. Seibert. Or, « la liberté de circulation fait partie intégrante de ces relations ».
En effet, la Suisse, en tant que membre de l’Association européenne de libre-échange (AELE), est liée au marché intérieur par « tout un ensemble de mesures contractuelles », a rappelé le porte-parole. Et ce marché est fondé sur l’unité des quatre libertés de circulation, à savoir « des personnes, des services, des marchandises et des capitaux ».
Examiner les implications politiques et juridiques
« La liberté de circulation est un bien précieux pour nous, la chancelière n’a cessé d’insister sur ce point », a ajouté M. Seibert. Il revient désormais au gouvernement suisse d’aller vers l’UE et d’exposer comment il entend composer avec ce résultat. « Les institutions européennes devront alors examiner soigneusement les implications politiques et juridiques du scrutin. »
« Notre intérêt doit être de maintenir une relation aussi étroite que possible entre l’UE et la Suisse », a souligné le porte-parole. Selon lui, les deux partenaires pourront ainsi conserver une bonne place sur la scène mondiale face à la concurrence.
Lors d’un référendum organisé le 9 février, 50,3 % de l’électorat suisse a voté pour une limitation de l’immigration.