Le gouvernement fédéral continue de plaider en faveur d’un règlement politique du conflit en Syrie. Le Conseil de sécurité des Nations Unies doit retrouver sa capacité d'action et mettre fin aux agissements inhumains du régime syrien. Le conflit en Syrie ne peut être résolu par la voie militaire », a déclaré le porte-parole du gouvernement fédéral Steffen Seibert, à Berlin.
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Le conflit en Syrie ne peut être résolu qu'en recourant à des moyens politiques », a souligné M. Seibert, lundi, lors de la conférence de presse gouvernementale. « La voie militaire ne peut pas apaiser ce pays tourmenté ni amener un ordre pacifique durable », a affirmé le porte-parole du gouvernement fédéral. «
Le premier, cependant, à devoir prendre cette exhortation à cœur est le président Bachar Al-Assad qui s'en prend à son peuple depuis six ans en employant des moyens d'une cruauté sans nom. »
Le gouvernement fédéral considère le président syrien comme étant le principal responsable de la guerre civile syrienne. Sous son régime, des armes chimiques mais aussi des barils d'explosifs et des bombes à sous-munitions ont été utilisés contre des civils, visant également des établissements médicaux. Le conflit qui dure depuis six ans a causé la mort de plus de 300 000 personnes. Plus de cinq millions de Syriens sont en fuite.
La Russie en tant que proche partenaire joue un rôle de poids dans ce conflit, a poursuivi M. Seibert. Il est clair qu'il ne peut pas y avoir de solution politique sans ou contre la Russie. Le gouvernement fédéral veut soutenir « de toutes ses forces » le processus des Nations Unies et les efforts de dialogue poursuivis par Staffan de Mistura, l’envoyé spécial des Nations Unies pour la Syrie. Durant le week-end, le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel s'est entretenu de ce sujet avec son homologue russe.
« La lutte contre l'organisation terroriste meurtrière de l'État islamique demeure une grande priorité », a affirmé Steffen Seibert. Les récents événements survenus à Saint-Pétersbourg, à Stockholm et en Égypte montrent « de quels actes inhumains ces terroristes sont capables », selon M. Seibert. Il est donc important que le plus grand nombre possible de partenaires se rallient à la lutte contre l'État islamique.
La situation en Syrie est un thème central de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7, organisée les 10 et 11 avril dans la ville italienne de Lucques.