La Slovaquie veut être un médiateur honnête

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Angela Merkel rencontre le premier ministre Robert Fico La Slovaquie veut être un médiateur honnête

À l'issue de sa rencontre avec le premier ministre Robert Fico, la chancelière a déclaré que l'Allemagne et la Slovaquie avaient des vues similaires sur de nombreuses questions, qu'il s'agisse de la mise en œuvre de l'accord UE-Turquie, du contrôle des frontières extérieures ou de la lutte contre les causes de départ.

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La chancelière fédérale Angela merkel accueille le premier ministre de la Slovaquie, Robert Fico

La chancelière fédérale accueille le premier ministre slovaque Robert Fico

Photo : Bundesregierung/Kugler

Les relations germano-slovaques sont excellentes et très intenses, a souligné Angela Merkel à l'issue d'une rencontre avec le premier ministre slovaque Robert Fico. L'Allemagne et la Slovaquie entendent approfondir leur bonne coopération aux niveaux bilatéral et européen ainsi que dans le domaine de la politique énergétique, selon la chancelière.

Présidence slovaque de l'UE et politique migratoire

La Slovaquie assumera la présidence tournante du Conseil de l'UE à partir du 1er juillet prochain. Robert Fico a annoncé que la Slovaquie souhaitait jouer un rôle de médiateur honnête. L’entretien a porté en priorité sur l'agenda de la présidence. Celui-ci sera vraisemblablement axé sur les questions migratoires, les mouvements de réfugiés et l'accord UE-Turquie, mais également sur la protection des frontières extérieures de l'UE et la lutte contre les causes de départ.

Les deux dirigeants se sont aussi entretenus du nombre, à nouveau croissant, de réfugiés en provenance d'Afrique du Nord. M. Fico a abordé les points de vue divergents de la Slovaquie et de l'Allemagne en matière de politique migratoire. Il considère que le modèle autrichien, qui prévoit l'accueil d'un nombre limité de réfugiés et leur prise en charge médicale, pourrait aussi être envisageable pour son pays.

Le projet « frontières intelligentes » de la Commission européenne et le projet de carte bleue européenne (« EU Blue Card ») étaient également à l'ordre du jour de l'entretien. Les deux chefs de gouvernement étaient d'accord pour dire que ces projets devraient être mis en œuvre le plus rapidement possible.

Brexit et accès au marché européen

Le référendum au Royaume-Uni aura lieu le 23 juin, soit avant le début de la présidence slovaque. Mme Merkel et M. Fico sont tous deux d'avis que le Royaume-Uni devrait rester membre de l'Union européenne, même s'il s'agit bien sûr d'une décision qui appartient aux électeurs britanniques.
Les Britanniques doivent garder à l'esprit qu'une sortie de l'UE signifierait aussi la perte de l'accès au marché unique européen, ont-ils dit. Tous les aspects du marché intérieur ne seraient plus à la disposition du Royaume-Uni. Celui-ci ne participerait plus aux négociations que mènent actuellement les 28 États membres de l'UE et serait traité comme un pays tiers.

Économie énergétique et North-Stream

L'entretien a également porté sur la politique énergétique. Dans ce domaine, il s'agirait de perfectionner le marché intérieur commun de l'énergie et de faire progresser la politique climatique par le biais de la mise en œuvre des décisions adoptées lors de la conférence de Paris. Le projet énergétique Nord Stream revêt une grande importance. Selon la chancelière, il doit être considéré comme un projet économique devant être mis en œuvre conformément au droit et à la législation. Du point de vue politique, il est important que ni l'Ukraine ni la Slovaquie ne soient exagérément désavantagées par un tel projet.
L’Allemagne est le premier partenaire commercial de la Slovaquie, a affirmé M. Fico. En témoignent plus de 400 sociétés réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 15 milliards d'euros en Slovaquie.