Accord commercial, sommet du G7, crises : autant de raisons d'entretenir le partenariat transatlantique non seulement avec les États-Unis d'Amérique, mais également avec le Canada. Lors de sa visite à Ottawa, la chancelière fédérale Angela Merkel a dit se réjouir d'être à nouveau au Canada. Cette visite fait suite au déplacement de Mme Merkel à Washington.

L'Accord économique et commercial global

Vu les faibles taux de croissance en Europe, l'AECG constitue une bonne manière de « promouvoir la croissance également par le biais du commerce avec le Canada », a déclaré Mme Merkel. « La transposition juridique est maintenant en cours et certaines questions doivent encore être clarifiées », a-t-elle poursuivi. L'Allemagne encouragera la Commission européenne à achever rapidement le processus. La chancelière voit dans l'AECG « de grands avantages pour l'Europe, en particulier pour l'Allemagne en tant que pays exportateur ».

Présidence du G7

La visite de Mme Merkel était également l'occasion de préparer le sommet du G7 de cet été. Le développement de l'économie mondiale est un thème important, a dit la chancelière.

Mme Merkel a également discuté avec M. Harper de « questions relatives au financement de la santé ». Dans le cadre de sa présidence du G7, le Canada a pris de nombreuses initiatives et soutient également les activités de l'Allemagne, a indiqué Mme Merkel.

Maintenir la Grèce au sein de la zone euro

En ce qui concerne la crise de la dette de la Grèce, « nous attendons maintenant des propositions concrètes concernant le programme existant », a déclaré la chancelière. Le gouvernement grec est au pouvoir depuis seulement quelques jours. La politique de l'Allemagne est axée sur le « maintien de la Grèce dans la zone euro », a souligné Mme Merkel, ajoutant : « et si je comprends bien, la majorité des Grecs sont aussi de cet avis. »

Mme Merkel a évoqué le principe de la coopération au sein de l'UE, qui repose sur deux piliers : d'un côté la solidarité des États membres entre eux, et de l'autre côté les efforts des pays en difficulté.

Crise ukrainienne

La chancelière fédérale et le premier ministre canadien se sont tous deux accordés à dire que l'ordre de paix européen et l’intégrité territoriale de l’Ukraine devaient être préservés. Le Canada et l'Allemagne travaillent en étroite concertation dans ce dossier. La chancelière s'est dite « très reconnaissante que le Canada soutienne toutes les tentatives et tous les efforts mis en œuvre afin de trouver une solution diplomatique. »