Entière solidarité avec la France

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Angela Merkel après l’attentat de Nice Entière solidarité avec la France

80 personnes au moins ont perdu la vie jeudi soir dans un attentat à Nice. La chancelière fédérale a parlé de tuerie de masse. Elle a assuré la France de son entière solidarité. « L’Allemagne est aux côtés de la France dans la lutte contre le terrorisme », a-t-elle déclaré.

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Le camion du tueur de Nice et une ambulance devant

Un homme a foncé dans la foule avec son camion avant d’être abattu par la police

Photo : picture-alliance/dpa

Après l’attentat terroriste perpétré à Nice, la chancelière fédérale Angela Merkel a assuré la France de son entière solidarité. L’Allemagne se tient aux côtés de la France dans la lutte contre le terrorisme, a-t-elle déclaré en marge du sommet du dialogue Europe-Asie (ASEM) à Oulan Bator, la capitale de la Mongolie. « Je suis profondément convaincue qu’en dépit de toutes les difficultés, nous gagnerons ce combat », a-t-elle affirmé.

Tous les participants au sommet sont unis dans la consternation face à la tuerie de masse de Nice, a affirmé Mme Merkel. Elle a dit avoir exprimé toute sa compassion au ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault au cours du sommet. « Les mots suffisent à peine pour dire ce qui nous unit à nos amis français en ces heures douloureuses. » Le jour de sa fête nationale, la France a été frappée par la terreur et « un jour de fierté est devenu un jour de profonde tristesse », a-t-elle déploré.

D’après les informations actuellement disponibles, un homme a lancé un camion dans la foule pendant le feu d’artifice du 14 juillet à Nice. Il semblerait qu’il ait également tiré à plusieurs reprises avec un pistolet avant d’être abattu par des policiers. L’attentat a fait au moins 84 morts et des dizaines de blessés.

Témoignage de tristesse

Minute de silence en ouverture du sommet de l’ASEM à Oulan Bator

Minute de silence lors du sommet de l’ASEM

Photo : Bundesregierung/Bergmann

Le sommet Europe-Asie a commencé vendredi en Mongolie par une minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat de Nice. Lors de l’ouverture de la conférence de deux jours à Oulan Bator, les représentants des gouvernements de plus de 50 pays participants, dont la chancelière allemande, se sont mis debout pour rendre hommage aux victimes.

Le chef de la diplomatie allemande, Frank-Walter Steinmeier, s’est lui aussi dit sidéré. « Une journée dédiée à la joie et à la fierté de la nation française s’est terminée de manière tragique, entraînant la mort absurde de nombreuses personnes », a-t-il déclaré. Le vice-chancelier, Sigmar Gabriel, a posté pour sa part ce message sur Twitter : « Ce sont des images horribles qui nous parviennent de Nice. Nos pensées sont avec les amis et les proches des victimes. »

En témoignage de sympathie avec la France, le ministre fédéral de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a décrété la mise en berne des drapeaux dans toute l’Allemagne le 15 juillet.

Échanges intensifs avec les forces de sécurité françaises

À la suite de l’attentat de Nice, la Police fédérale a durci ses consignes de sécurité. Les mesures de contrôle et de surveillance aux frontières franco-allemandes ainsi que dans les aéroports et les gares en liaison avec le pays voisin ont été renforcées, a fait savoir M. de Maizière le vendredi 15 juillet à Berlin. La Police fédérale conseille par ailleurs la France dans les contrôles effectués dans les zones frontalières. Dans l’ensemble, les mesures de sécurité allemandes sont adaptées en continu à la situation.

Le ministre fédéral de l’Intérieur a souligné que les autorités allemandes et françaises collaboraient étroitement. La France reçoit tout le soutien nécessaire, a-t-il constaté. L’attentat de Nice a montré une fois de plus combien la menace « d’actes terroristes islamistes » est réelle en Europe, a-t-il relevé. Bien que les autorités de sécurité fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher des attentats en Allemagne, « rien ne garantit malheureusement que l’on y parvienne toujours », a-t-il conclu.