Des discussions constructives sur le Brexit

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Le premier ministre irlandais en déplacement à Berlin Des discussions constructives sur le Brexit

À la Chancellerie fédérale, Angela Merkel et le premier ministre irlandais Enda Kenny ont évoqué ensemble la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et ses conséquences sur la République d’Irlande. L'Allemagne abordera de manière constructive les négociations sur le Brexit.

Temps de lecture: 2 min.

La chancelière fédérale Angela Merkel reçoit le premier ministre irlandais Enda Kenny

La chancelière fédérale Angela Merkel et le premier ministre Enda Kenny ont discuté du Brexit et de ses conséquences

Photo : Bundesregierung/Denzel

« Maintenant qu'il s'agit de façonner la sortie du Royaume-Uni mais également de définir l'avenir des 27 États membres, l'Allemagne et l'Irlande coopèrent très étroitement », a déclaré la chancelière fédérale Angela Merkel dans un point de presse avant sa rencontre avec le premier ministre irlandais Enda Kenny.

L’Irlande particulièrement concernée par le Brexit

« Nous voulons bien sûr aborder ces négociations de manière constructive », a souligné Angela Merkel en vue des prochaines négociations sur le Brexit. Avec le Royaume-Uni, nous souhaitons « rester également de bons partenaires, car nous sommes liés l'un à l'autre ».
L’Irlande est tout particulièrement concernée par le Brexit, a déclaré Angela Merkel. C'est pourquoi elle veut discuter, avec le premier ministre irlandais, en particulier des attentes de l'Irlande ; il est question ici d'engagements économiques, mais aussi de sécurité et de paix, a expliqué la chancelière à propos de la situation en Irlande du Nord.

La République d'Irlande est membre de l'Union européenne depuis 1973. Le fait d'appartenir à l'UE a eu des effets positifs pour le pays, et ce, pas seulement d'un point de vue économique. L'appartenance commune à l'UE de la République d'Irlande et du Royaume-Uni ont permis de réaliser des avancées dans le processus de paix en Irlande du Nord. Notamment en raison de sa frontière ouverte avec l'Irlande du Nord, le pays ne fait pas partie de l'espace Schengen.

L'intérêt d'une Europe forte après le Brexit

Le premier ministre irlandais s’est rendu à Berlin pour la dernière fois en juillet 2016, peu de temps après le référendum sur le Brexit au Royaume-Uni. La chancelière fédérale avait alors souligné que l'Irlande et l'Allemagne avaient un grand intérêt, autant l'une que l'autre, à ce que l'UE soit forte. Les deux dirigeants ont abordé les questions de la construction européenne ainsi que les perspectives des 27 États restants à l’issue du Brexit.

Le 29 mars, le gouvernement britannique a formellement notifié son intention de vouloir se retirer de l'Union européenne. Les États membres examinent actuellement les orientations du Conseil européen concernant les négociations de sortie du Royaume-Uni. « À présent, il va sans dire que c'est à nous, les 27 États membres restants et les institutions européennes, de définir nos propres intérêts et objectifs sur cette base. Nous nous pencherons donc ces prochaines semaines sur nos orientations de négociation », a souligné la chancelière.

Les orientations seront ensuite discutées entre les 27 États membres et doivent être adoptées à l'occasion d'un Conseil européen extraordinaire, convoqué pour le 29 avril 2017, sans la participation du Royaume-Uni.