Angela Merkel réitère son soutien à l'Iraq

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Conflit iraquien Angela Merkel réitère son soutien à l'Iraq

La chancelière fédérale Angela Merkel a promis une aide supplémentaire à l'Iraq dans sa lutte contre la milice terroriste de l'EI (État islamique). Aux côtés de ses partenaires internationaux, l'Allemagne reste pleinement solidaire de l'Iraq. C'est ce qu'a déclaré Angela Merkel lors d'une conversation téléphonique avec le premier ministre iraquien Haidar Al-Abadi.

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La chancelière fédérale a appelé le premier ministre iraquien jeudi afin d'obtenir des informations de première main au sujet de la situation actuelle sur le terrain. Elle en a profité pour réitérer le soutien du gouvernement fédéral au nouveau gouvernement iraquien, a communiqué le porte-parole du gouvernement fédéral Steffen Seibert vendredi. Il est désormais important qu'une nouvelle politique inclusive soit appliquée de manière crédible.

Le premier ministre Haidar Al-Abadi a remercié le gouvernement fédéral pour le soutien apporté jusqu'ici, a expliqué Steffen Seibert. L'Iraq est déterminé à mettre en œuvre des réformes et une politique de réconciliation. Dans le même temps, la lutte contre l'EI constitue la tâche la plus urgente.

La chancelière fédérale Angela Merkel et le premier ministre iraquien Haidar Al-Abadi ont salué expressément les efforts de la communauté internationale visant à former une alliance puissante contre le groupe terroriste de l'EI.

L'approche politique globale de l'Allemagne

Le gouvernement fédéral poursuit une approche politique globale dans la crise iraquienne. Celle-ci met l'accent sur la consolidation du nouveau gouvernement iraquien, l'exécution de l'aide humanitaire et le contact avec les États de la région.

Cette approche s'appuie également sur la « délégitimisation », qui consiste à dénier toute légitimité à l'EI, la lutte contre le financement de la milice de l'EI et le soutien au gouvernement régional du Kurdistan. Ce soutien est apporté entre autres par le biais d'une aide en équipement militaire qui comprend la livraison d'armes et de munitions.

Engagement au sein de l'alliance avec les États-Unis

La lutte contre l'EI est considérée comme une mission à long terme par le gouvernement fédéral. Dans ce contexte, celui-ci est en étroite concertation avec les partenaires de l'Allemagne.

Ainsi, la chancelière fédérale avait déclaré le 10 septembre dans le cadre du débat général au Bundestag que l'Allemagne s'engagerait au sein de l'alliance avec les États-Unis d'Amérique, l'Union européenne et les partenaires du monde arabe. La lutte contre la milice terroriste de l'EI requiert de la détermination et de la cohésion de la part des alliés.

Le Qatar ne soutient pas l'EI

Cette semaine, la chancelière fédérale avait reçu l'émir du Qatar, Cheikh Tamim Al Thani, à la Chancellerie fédérale. Lors de leur entrevue avait également été évoquée la question de la menace posée par l'organisation terroriste de l'EI.

L'intolérance et la brutalité prônées par l'EI dans son combat contre toutes les personnes dont l'opinion est différente ne sont pas acceptables, avait alors expliqué la chancelière fédérale à Berlin. L'EI représente une menace sérieuse pour la sécurité de l'ensemble de la région du Proche-Orient.

Angela Merkel avait également souligné qu'elle partageait une forte concordance de vues avec l'émir. On ne peut accepter ni cette intolérance et cette brutalité ni la lutte contre toutes les personnes défendant une opinion différente, avait-elle poursuivi. Le Qatar fait également partie de l'alliance actuellement mise en place par les États-Unis. L'émir Al Thani avait insisté sur le fait que le Qatar ne soutiendrait jamais de groupes terroristes. Le Qatar a également rejoint l'alliance de lutte contre l'EI.

Lors du sommet de l'OTAN tenu au Pays de Galles, dix pays, dont l'Allemagne, avaient formé une alliance de lutte contre l'EI. Au cours du sommet, il avait entre autres été décidé d'instaurer un mécanisme de compensation (dit clearing-house). Celui-ci doit assurer la coordination des mesures de soutien bilatérales. En outre, si le gouvernement iraquien le désire, l'OTAN examinera, dans le cadre de son partenariat existant avec l'Iraq, des mesures pour le développement des capacités de défense iraquiennes.