Quels sont les progrès accomplis par l’Europe sur le chemin du marché unique numérique ? Telle est la question au cœur de la traditionnelle « Table ronde des Industriels européens » à la Chancellerie fédérale à Berlin.
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Le thème central des discussions à la Chancellerie fédérale était l’importance de la numérisation de tous les domaines de l’économie. « Nous savons que se joue là la compétitivité de notre continent, de l’Union européenne », a déclaré la chancelière fédérale avant l’ouverture de la « Table ronde des Industriels européens ». « Nous savons que les emplois de l’avenir sont en jeu. Je crois que nous pouvons affirmer que nos réunions ont mis certaines choses en mouvement. »
Participaient à la rencontre la chancelière fédérale, le président français François Hollande, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker ainsi que des dirigeants de grandes entreprises européennes membres de la « Table ronde des Industriels européens » (ERT).
Sur la question du droit de la concurrence également, des contacts très concrets ont été établis et la Commission entend prendre des décisions. « Cela pourrait améliorer la situation générale dans l’Union européenne », selon Angela Merkel.
Les pays membres portent en cela une grande responsabilité, a-t-elle poursuivi. « Nous savons que nous devons apporter notre contribution, par exemple s’agissant du déploiement du réseau 5G », a-t-elle précisé. « Dans cette mesure, nous dépendons d’une étroite coopération entre les acteurs économiques, la Commission et nos pays membres. »
L’Agenda numérique a constitué un thème essentiel du discours du président de la Commission européenne sur la situation de l’Union, d’après la chancelière. « Beaucoup de choses découlent aussi des discussions que nous avons menées au sein de ce cercle. » Mme Merkel a assuré que le gouvernement fédéral mettrait tout en œuvre pour obtenir « le plus rapidement possible » des résultats. « La Commission s’est fixé pour cela un agenda très ambitieux. »
La situation globale dans l’Union européenne après le référendum au Royaume-Uni a également été abordée, selon Mme Merkel. « Nous allons mettre en avant notre détermination à poursuivre à 27 pays membres le développement économique, dans l’intérêt des populations de nos pays et de l’emploi, même après le sommet de Bratislava », a affirmé la chancelière. « Et nous avons pour cela un programme de travail ambitieux. »
Le format de cette rencontre remonte à 2013. Depuis cette date, la chancelière, le président français et le président de la Commission européenne se réunissent alternativement à Berlin ou à Paris avec des représentants de la « Table ronde des Industriels européens » (ERT). Répondre aux questions d’entreprises internationales non seulement au niveau national, mais aussi européen, tel est l’objectif de ces entretiens réguliers. Cet échange doit contribuer à trouver des solutions pour l’innovation et l’emploi en Europe.