Angela Merkel loue la politique de réforme menée par l'Italie

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Rencontre avec le premier ministre Matteo Renzi Angela Merkel loue la politique de réforme menée par l'Italie

À l'issue de ses entretiens avec le président du Conseil Matteo Renzi, la chancelière fédérale Angela Merkel a salué les mesures de réforme lancées par le gouvernement italien. Elle s'est dite convaincue que certaines de ces réformes produiraient très rapidement leurs effets. La présidence allemande du G7 était un autre thème de la rencontre, qui s'est tenue à Florence.

La chancelière fédérale Angela Merkel et le premier ministre italien Matteo Renzi lors du point de presse

Mme Merkel et M. Renzi lors de la conférence de presse de clôture

Photo : Bundesregierung/Bergmann

La politique de réforme italienne était l'un des thèmes majeurs de la conférence de presse commune d’Angela Merkel et de Matteo Renzi suivant leurs entretiens. L'Italie traverse une phase de réforme exceptionnelle et elle poursuivra sur cette voie avec détermination, y compris dans le contexte des décisions ayant été prises au niveau européen, a déclaré M. Renzi. « Nous ne le faisons pas parce que l'Europe l'exige, mais plutôt parce que c'est ce qui doit être fait », a-t-il insisté.

La chancelière fédérale a loué le programme de réforme italien, et a souhaité beaucoup de succès à M. Renzi pour sa mise en œuvre. Elle a dit ne pas avoir le moindre doute que les objectifs fixés par M. Renzi et le gouvernement italien pouvaient être atteints et ce, « à une vitesse assez impressionnante ». Mme Merkel s'est aussi montrée convaincue que certaines de ces réformes allaient très rapidement produire leurs effets.

Ne pas relâcher les efforts de réforme

Concernant les décisions prises par la Banque centrale européenne jeudi, Mme Merkel a affirmé que la politique devait assumer elle-même ses responsabilités. Il ne faudrait pas que les politiques pensent à présent qu'ils ne sont plus tenus de faire ce qui s'impose, a-t-elle souligné.

En ce qui concerne l'Italie, elle a dit ne pas craindre que la décision de la Banque centrale européenne puisse avoir pour conséquence un changement de cap du gouvernement. En effet, Mme Merkel s'est dite particulièrement rassurée par ce qui se passe actuellement en Italie. Cependant, elle a souligné que « Cela doit valoir pour tous. »

La politique doit créer le cadre

M. Renzi s'est aussi exprimé en faveur de la poursuite des réformes en Europe, affirmant : « Nous devons continuer avec plus de détermination ». Il a souligné l'importance de la décision de la BCE du point de vue du gouvernement italien. Combinée au programme d'investissement de la Commission européenne, au cours relativement faible de l'euro et à une interprétation plus souple du pacte de stabilité, elle représente un élément clé favorisant l'essor de l'Europe.

Toutefois, en fin de compte, c'est la politique qui doit créer le cadre nécessaire. On ne peut pas non plus supposer que l'Europe pourra sortir de la stagnation et de la déflation par cette seule mesure, a-t-il précisé. Le chef du gouvernement italien a souligné que le rythme des réformes importait pour l'Italie : « Car plus vite nous aurons mené à bien cette réforme structurelle, mieux nous pourrons assurer la stabilité de tout le système. »

Les thèmes de la présidence allemande du G7

Il y avait une grande convergence de vues entre Mme Merkel et M. Renzi sur les thèmes qui seront les plus importants pendant la présidence allemande du G7. Les deux dirigeants ont échangé leurs points de vue sur des dossiers relatifs à l'énergie et à la santé (Ebola), au sujet de la conférence de l'Alliance GAVI (Alliance globale pour les vaccins et l’immunisation), qui se tiendra la semaine prochaine à Berlin, ainsi que sur la problématique des réfugiés. La situation en Ukraine a également été abordée, Mme Merkel et M. Renzi appellant tant la Russie que l'Ukraine à rechercher une solution diplomatique au conflit.

Ici, M. Renzi, a souligné le rôle spécial de l'Europe en tant que priorité particulière. L'Europe est un idéal dont il faut défendre les valeurs en commun, a-t-il déclaré. Les deux chefs de gouvernement ont souligné que l'UE devait se souvenir des valeurs partagées qui la fondent et qu'on ne pouvait la réduire à une bureaucratie.