Angela Merkel en visite à l’OCDE

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Économie mondiale Angela Merkel en visite à l’OCDE

La chancelière fédérale était le premier chef de gouvernement allemand à se rendre en visite officielle au siège de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris.

Temps de lecture: 2 min.

La chancelière allemande au micro à côté du secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurría

Angela Merkel, premier chef de gouvernement allemand en visite officielle à l’OCDE

Photo : Bundesregierung/Steins

Dans son discours, elle a loué le rôle de conseil exercé par l’Organisation auprès de ses pays membres. Par ailleurs, elle a pointé les défis auxquels doit répondre l’économie allemande.

Si les critiques de l’OCDE concernant certains développements sont parfois durement ressenties en Allemagne, elles ont le mérite de « nous secouer ». Dans ce contexte, la chancelière allemande a rappelé les résultats de la première enquête PISA, « qui n’était guère flatteuse pour l’Allemagne ». Cela ne l’empêche pas cependant d’être un outil important pour évaluer les performances éducatives, a constaté Mme Merkel.

Des enquêtes sont menées à intervalles réguliers dans tous les pays membres de l’OCDE dans le cadre du Programme international pour le suivi des acquis des élèves (PISA – Programme for International Student Assessment). Au début, l’Allemagne était en partie assez mal placée au classement de l’OCDE.

Lors de son intervention, Mme Merkel a abordé les problèmes actuels que connaissent l’économie mondiale, l’Europe et l’Allemagne. À cet égard, l’OCDE émet de précieuses recommandations lorsqu’il s’agit d’appliquer les réformes structurelles nécessaires pour assurer la compétitivité de l’Europe à l’ère de la mondialisation. En tant que première économie européenne, l’Allemagne a une responsabilité particulière.

L’Allemagne face à de grands défis

Certes, a poursuivi Mme Merkel, la situation économique en Allemagne est bonne actuellement, du moins en ce qui concerne la croissance et le marché de l’emploi. Cela ne veut pas dire pour autant qu’elle ne doit pas faire face à de grands défis. La chancelière allemande a ainsi reconnu que, dans le domaine des infrastructures de transport, l’Allemagne « use son capital ».

Cependant, « pour l’Allemagne, le principal défi réside dans la transition énergétique ». À ce propos, la chancelière a expliqué qu’il était très difficile de réduire à nouveau les subventions dont bénéficient les énergies renouvelables, car de très nombreuses personnes et entreprises en profitent. De plus, Berlin a « un problème avec la Commission européenne » au sujet du plafonnement du prélèvement EEG en faveur des gros consommateurs d’énergie.

Fixé par la Loi sur les énergies renouvelables (EEG), ce prélèvement permet de répercuter sur les consommateurs finals des coûts destinés à financer l’essor de l’électricité d’origine renouvelable.

Industrie 4.0, un enjeu majeur pour l’Europe

Pour finir, Mme Merkel a parlé du développement de l’industrie en Europe, ce qu'on appelle en Allemagne « industrie 4.0 ». L’enjeu est de transformer la production industrielle et de faire fusionner le numérique et l’Internet avec l’industrie classique. Ce processus doit conserver les compétences de base de l’Europe. L’Allemagne dispose certes de grandes compétences dans de nombreux secteurs industriels, mais pas dans la production de puces électroniques et de logiciels, a noté la chancelière, avant de conclure que c’était là que se posait le véritable défi pour l’Europe si elle ne voulait pas rester dépendante de l’Asie et de l’Amérique.